roschdy zem - Page 2
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ROUBAIX, UNE LUMIÈRE
d'Arnaud Desplechin ***(*)
Avec Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier, Antoine ReinartzSynopsis : À Roubaix, un soir de Noël, Daoud le chef de la police locale et Louis, fraîchement diplômé, font face au meurtre d’une vieille femme. Les voisines de la victime, deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont arrêtées. Elles sont toxicomanes, alcooliques, amantes…
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LE JEU
de Fred Cavayé **(*)
Avec Bérénice Bejo, Suzanne Clément, Stéphane de Groodt, Vincent Elbaz, Gregory Gadebois, Roschdy Zem, Doria Tillier
Synopsis : Le temps d’un diner, des couples d’amis décident de jouer à un « jeu » : chacun doit poser son téléphone portable au milieu de la table et chaque SMS, appel téléphonique, mail, message Facebook, etc. devra être partagé avec les autres. Il ne faudra pas attendre bien longtemps pour que ce « jeu » se transforme en cauchemar.
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LE PRIX DU SUCCÈS
de Teddy Lussi Modeste ***
Avec Tahar Rahim, Roschdy Zem, Maïwenn, Grégoire Colin
Synopsis : Brahim est un humoriste en pleine ascension. Sa réussite, il la doit à lui-même et à l'amour qu'il porte à Linda. Bon fils, il soutient les siens depuis toujours. Mais pour durer, Brahim doit sacrifier son grand frère, manager incontrôlable. Si l'échec peut coûter cher, Brahim va payer un tribut encore plus lourd au succès.
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LES HOMMES DU FEU
de Pierre Jolivet **(*)
Avec Roschdy Zem, Emilie Dequenne, Michaël Abiteboul, Guillaume Labbé
Philippe,dirige une caserne dans le Sud de la France. L’été est chaud. Les feux partent de partout, criminels ou pas. Arrive Bénédicte, adjudant-chef, même grade que Xavier, un quadra aguerri : tension sur le terrain, tensions aussi au sein de la brigade...
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LA RANÇON DE LA GLOIRE de Xavier Beauvois **
Le 24 décembre 1977, Charlie Chaplin tirait sa révérence et était inhumé à Vevey en Suisse où il avait vécu ses 25 dernières années.
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BODYBUILDER de Roschdy Zem ***
En délicatesse avec une bande de petits truands lyonnais à qui il doit de l'argent, Antoine est prié par sa mère et son frère aîné de quitter la ville. Il s'installe chez son père Vincent qu'il n'a pas vu depuis des années..
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ON A FAILLI ÊTRE AMIES d'Anne Le Ny **(*)
Marithé est formatrice à l'AFPA (formation professionnelle pour adultes) et établit des bilans de compétence pour recaser des personnes sans emploi. Carole tient un magnifique restaurant étoilé en compagnie de son mari, et son métier, sous la surveillance et la tutelle permanente du grand homme, commence à lui provoquer de l'eczéma. La rencontre des deux femmes va bouleverser leur existence à plus d'un titre.
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MAINS ARMÉES de Pierre Jolivet *
Lucas est flic. Du genre cow-boy qui ne dort jamais, qui mange encore moins et qui b.... ! Non plus. Par contre, il pratique le jogging tout transpirant sur les hauteurs de Marseille. Et rejoint un indic' qui lui donne des éléments sur un trafic d'armes volées à l'Otan par de vilains serbes. Dans une vie antérieure Lucas a été prof de maths dans des pays lointains délaissant une jeune femme mise enceinte par ses soins mais sans son consentement. 26 ans plus tard, il retrouve le fruit de ses entrailles sur une enquête à Paris (pour la faire courte) , une jeune femme, flic comme lui* mais aux stups et sous la coupe d'un patron ripou grâce auquel elle se constitue un petit magot mal acquis.
*Cet élément pourrait éventuellement constituer un des éléments surprises du film si le synopsis et la bande-annonce ne se chargeaient de le révéler alors qu'on ne le découvre que dans la première moitié du film... Soit.
ça commence plutôt bien, sec et nerveux. Sans temps mort on suit la piste des tordus et on bénéficie d'une leçon de choses sur comment les armes qui ont servi dans les conflits atterrissent dans nos banlieues pas roses et moroses. Le quotidien des flics que l'on pourrait facilement confondre avec les voyous, leur absence de vie de famille, de RTT, les planques ennuyeuses au cours desquelles rien ne se passe, leurs deals avec la canaille tout cela est illustré intelligemment avec beaucoup de fluidité. Et l'interprétation de l'équipe de braves (Roschdy Zem, très bien) Vs l'équipe de ripoux (Marc Lavoine, très bien et plus que crédible en flic corrompu) est convaincue et convaincante.
Hélas ça se gâte quand le grand flic ombrageux, mystérieux et solitaire se met en tête de renouer le contact avec sa fifille inconnue sous prétexte de lui soutirer des renseignements utiles à son enquête en cours. Il faut bien sûr que je reconnaisse que la surestimée Leïla Behkti, bouche tordue et grimaçante, diction approximative en mode wesh-wesh n'a encore pas réussi cette fois à me séduire. Mais la psychologie de bazar à deux balles, la rédemption du père, l'hystérie de la mère (ah la scène de l'hôtel aussi inutile que stupide, pauvre Marilyne Canto !), la trashitude de la fille qui cherche un père dans l'unique but de savoir s'il la trouve jolie (ah la grande scène du II)... ont eu raison de ma patience et de mon indulgence.
Sans compter que la complexité de l'intrigue policière a fini par totalement m'échapper tant elle s'embrouille et s'obscurcit au point qu'on n'y comprend strictement plus rien.Enfin, entre les sonneries qui se veulent sans doute originales (je lol) ou discrètes, les vibreurs, les messages vocaux... je n'en peux plus de ce téléphone qui est devenu un personnage à part entière des films, et sans qui l'action n'avancerait plus !
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UNE NUIT de Philippe Lefèbvre **
Chaque nuit Simon Weiss commandant à "La Mondaine" se voit attribuer un chauffeur qui doit le conduire au gré de sa volonté et des affaires en cours dans tous les endroits chauds de Paris. Cette nuit c'est la jeune sous-brigadier Laurence Deray qui l'accompagne. Elle suit docilement ce vieux routard que tout le monde connaît, appelle par son nom ou son prénom dans ce Paris noctambule. Il n'a peur de rien ni de personne et c'est sans doute sa proximité avec la faune parfois bien louche de ce monde interlope qui fait qu'il est également surveillé de près par l'I.G.S. qui flaire en l'homme un ripou. Effectivement, tout au long de cette nuit, de bars suspects en boîtes chics, de soirées privées en établissements sulfureux, Simon va faire découvrir à la jeune Laurence tout un monde où la drogue, l'argent, les affaires et les embrouilles s'imbriquent et se confondent.
Comme dit l'un des personnages : "Passer une nuit avec Simon Weiss (et donc, Roschdy Zem, de plus en plus sexy) est passionnant, on ne s'ennuie pas". Sa haute stature, sa prestance et son flegme permettent à l'acteur très à l'aise de composer un très imposant flic pas comme les autres, suffisamment ambigu pour être crédible et qu'on s'y attache.
Le réalisateur filme un Paris de nuit et sous la pluie (c'est plus romantique a dit Woody Allen) où il n'y a pas une voiture qui circule, où l'on peut se garer du soir à l'aube sans difficulté, et écume toutes les boîtes connues ou moins qui sous une apparente respectabilité cachent de sombres trafics ou magouilles. Tout n'est pas toujours très clair au niveau des intrigues mais cela permet en outre de voir défiler toute une série d'acteurs à trognes qui composent leur numéro de noceurs, truands qui se cherchent une respectabilité ou travestis bien réjouissante.
Dommage que Philippe Lefèbvre ne se contente pas de filmer "Une nuit" dans la vie d'un flic et cherche à boucler une intrigue, voire plusieurs en quelques heures. Quant au twist final... il a été repéré bien avant la fin par mon voisin de droite !
Cela dit il y a Roschy Zem, grand dans tous les sens du terme, et même il sourit deux fois (quel cascadeur !!!) et Sara Forestier vraiment très bien.